Qu’est-ce que l’EMDR ?
On a parfois l’impression qu’un souvenir refuse de nous lâcher : une image qui revient, un son, une sensation qui serre la poitrine. L’EMDR est une méthode de psychothérapie qui aide le cerveau à remettre ces souvenirs à leur juste place : dans le passé.
Comment ? En réactivant le système naturel de “digestion” des expériences, un peu comme si l’on relançait un mécanisme resté bloqué. Pendant une séance, le thérapeute propose de repenser brièvement au souvenir difficile, tout en stimulant alternativement les deux côtés du corps (mouvements oculaires, sons, tapotements). Cette stimulation bilatérale permet au cerveau de retravailler l’information et d’en réduire progressivement la charge émotionnelle.
Le souvenir reste, mais il perd son intensité : il n’envahit plus.
L’EMDR 2.0 s’appuie sur cette base solide et va plus loin. Elle consiste à occuper davantage la mémoire de travail, en ajoutant d’autres tâches cognitives pendant l’évocation du souvenir. Cela accélère souvent la diminution de la vivacité des images et rend l’expérience plus tolérable.
C’est une méthode reconnue pour les traumatismes mais aussi utile face à l’anxiété, aux deuils ou à certaines blessures relationnelles.
L’objectif
Alléger le poids des souvenirs envahissants qui bloquent le présent : intrusions, cauchemars, réactions disproportionnées, ruminations sans fin.
Le mécanisme
EMDR classique : relancer le traitement naturel de l’information grâce à la stimulation bilatérale en présence du souvenir.
EMDR 2.0 : même principe, mais avec une “double tâche” plus forte (par exemple, compter ou coordonner un geste en même temps). Résultat : la mémoire de travail est surchargée, le souvenir s’affaiblit plus vite.
Le cadre
Toujours sécurisé et préparé : information claire, alliance thérapeutique, régulation de l’émotion à chaque étape.
Les usages
Reconnue internationalement pour le stress post‑traumatique, l’EMDR s’applique aussi à l’anxiété, aux deuils, aux phobies, aux traumatismes complexes.
L’EMDR 2.0 en bref
Même socle mais avec des stimulations plus engageantes, adaptées au profil du patient. Elle vient optimiser le retraitement quand c’est nécessaire.
L’essence reste la même : transformer un souvenir lourd en une expérience plus neutre, de manière progressive et soutenante.
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Un accompagnement EMDR repose sur quelques repères simples :
Préparer et sécuriser : établir un climat de confiance, présenter la méthode, renforcer les ressources émotionnelles.
Réactiver sans danger : revisiter le souvenir au bon rythme, sans brutalité, en régulant l’intensité.
Laisser évoluer : permettre au cerveau de retraiter naturellement l’expérience, tandis que le thérapeute ajuste la cadence.
Intégrer le nouveau vécu : remplacer les croyances douloureuses par des perceptions plus justes et apaisantes.
S’adapter en permanence : chaque séance se construit pas à pas, selon les besoins de la personne.
Avec l’EMDR 2.0, on intensifie la “double tâche” en proposant des stimulations plus rapides ou variées (oculaires, auditives, motrices). Cela demande plus d’attention et occupe davantage la mémoire de travail, ce qui réduit la vivacité du souvenir plus rapidement.
La priorité reste immuable : la sécurité, la tolérance et le respect du rythme de la personne.
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Préparation : écoute de l’histoire, définition des priorités, explication de la méthode et mise en place de ressources d’ancrage.
Ciblage : choisir un souvenir ou un élément lié (image, croyance, émotion, sensation).
Désensibilisation : séries de stimulations bilatérales pendant l’évocation. Des pauses permettent de remarquer ce qui change.
Installation : renforcer les perceptions positives (calme, confiance, sécurité) une fois l’émotion apaisée.
Scan corporel : vérifier l’absence de tensions résiduelles.
Clôture : réancrage dans le présent, afin de quitter la séance en sécurité.
EMDR 2.0 : une variante innovante
Le processus reste le même, mais avec un ajout : des tâches concurrentes plus complexes. Cela peut être un mouvement des yeux plus rapide, un comptage, ou une coordination motrice pendant l’évocation. Ces exercices sollicitent fortement la mémoire de travail et diminuent la puissance des images intrusives.
De nombreux patients trouvent cette méthode plus tolérable car l’émotion s’apaise plus vite. Elle se montre particulièrement utile dans les cas sensibles ou résistants.
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